- Avis mis à jour le 4 novembre 2024 à 14 h 25
En raison de travaux mineurs effectués sur une entrée d'eau vis-à-vis le 101, la rue Papineau est fermée à la circulation, et ce, jusqu'au mardi 5 novembre à 17 h. Un chemin de détour est indiqué pour faciliter la circulation.
Journal municipal de novembre disponible
L'édition de novembre du Journal municipal de la Ville de Montmagny est maintenant disponible en ligne ou à quelques points de dépôt. Bonne lecture! En savoir plus
Avis et alertes de masse
Il y a 150 ans, le 30 juillet 1865, sir Étienne-Paschal Taché décédait à sa demeure de Montmagny à l'âge de 69 ans, 10 mois et 26 jours. Cette année, la saison estivale du Lieu historique national s'articule autour de cet important évènement commémoratif. Ainsi, les 1er et 2 août prochains, des activités spéciales seront présentées afin de souligner l'oeuvre de cet éminent fils de Montmagny.
Éloge funèbre
Les samedi 1er et dimanche 2 août, dès 20 h, dans les jardins de la Maison Taché, les visiteurs et les citoyens sont invités à revivre l'éloge funèbre tel qu'il fut prononcé par le Grand Vicaire Cazeau, le 2 août 1865, en l'église Saint-Thomas. Sir Étienne-Paschal Taché eut des funérailles grandioses, les plus fastes que n'ait jamais connues Montmagny. Cette cérémonie attira un grand nombre de personnes, de militaires, de politiciens et de citoyens qui affluèrent à Montmagny par train ou par bateau.
Plus de 5 000 personnes ont souhaité offrir un dernier hommage à cet homme du peuple. On retrouve ainsi parmi l'assistance John A. Macdonald, George-Étienne Cartier, George Brown, le gouverneur général Monck, Jean-Charles Chapais et plusieurs autres. Le corps d'Étienne-Paschal Taché est ensuite mené au cimetière situé jadis au nord-est de l'église.
Le texte prononcé par le Grand Vicaire, qui sera personnifié par M. Jean-Noël Laprise, sera donc cité intégralement pour l'occasion et appuyé d'une projection sur la façade de la Maison Taché. Un narrateur se chargera de situer le tout dans son contexte historique. L'évènement sera ponctué de chants anciens interprétés par le choeur de l'École internationale de musique de Montmagny sous la direction de Joshua Ménard-Suarez. Les places étant limitées, la population est invitée à apporter ses chaises. En cas de pluie, l'activité se transportera à l'église Saint-Thomas.
La cérémonie sera suivie d'une visite nocturne de la demeure historique qui permettra d'en apprendre davantage sur les rites funéraires de l'époque victorienne ainsi que sur les détails intimes du défunt par des rencontres avec ses proches, personnifiés pour l'occasion par des comédiens amateurs.
Exposition et autre cérémonie
C'est également dans ce contexte que sera lancée l'exposition « Passion à travers les siècles » qui présentera les tableaux de Paule Boisvert IAF et de sa fille Claude Chalifour, respectivement arrière-petite-fille et arrière-arrière-petite-fille d'Étienne-Paschal Taché. Le corpus de ces oeuvres à saveur figurative sera présenté jusqu'au 18 octobre à la Maison Taché.
Enfin, soulignons qu'une brève cérémonie aura également lieu au cimetière Saint-Odilon, sur le site de l'imposant monument funéraire à la mémoire de Taché, à la suite de la traditionnelle messe en plein air qui s'y tiendra le dimanche 2 août à 10 h 30.
À propos d'Étienne-Paschal Taché
Rappelons qu'Étienne-Paschal Taché, né le 5 septembre 1795 à Saint-Thomas de Montmagny, est le 7e enfant de Geneviève Michon et de Charles Taché. La famille Taché habite alors dans la deuxième concession du fief Lespinay, situé au sud de la rivière du Sud. De retour dans son village natal après la guerre anglo-étatsunienne, il s'installe comme médecin avant de faire son entrée en politique.
Patriote, grand conciliateur et homme de compromis, il sacrifiera sa santé au terme d'une vie occupée au service de l'État dans l'espoir d'unir les parties du Dominion en un seul grand pays. La maison qui porte aujourd'hui son nom a été construite en 1825 et est animée par la Ville de Montmagny depuis 1996. La mort prématurée de Taché explique trop souvent que l'on oublie de lier son nom à la Confédération canadienne. Il reçut de façon posthume le titre de Père de la Confédération par ceux qui ont complété l'oeuvre dont il avait été l'initiateur.